La musique est-elle écolo, voire équitable ?

La musique est parmi nous, où que nous allions : épicerie, centre d’achats, cinéma, café … Mais tout comme le café que l’on y sirote, cette musique est-elle écolo, voire équitable ?

Eh bien, de nombreux artistes suivent une nouvelle tendance. En plus de sensibiliser le public au sujet d’enjeux environnementaux, ainsi que des valeurs durables, certains offrent maintenant leurs albums en ligne, soit gratuitement ou aux prix désiré. Une façon de contourner les règles dictées par les majors, et qui permet de donner une certaine indépendance à la musique.

Tout comme Coldplay offrit LeftRightLeftRightLeft gratuitement à  ses fans en mai 2009, Misteur Valaire offre son dernier album, Golden Bombay, au prix désiré, afin qu’il soit accessible pour tous. Certains en profitent pour faire des économies, d’autres offrent un plus grand montant afin d’encourager leur groupe préféré … Une tendance inaugurée en 2007 par Radiohead et Nine Inch Nails en 2008.

Une tendance qui permet de rémunérer les artistes directement, sans intermédiaires (les majors et autres Itunes). Une tendance qui incite à réduire la production de boitiers (plastique et papier), de disques compacts fait de polycarbonate et désemplit les bacs de recyclage. Une musique qui peut être directement mise sur les téléphones, ipods et autres clés usb pour une écoute facile … (Mais si vous préférez les bons vieux disques compacts, n’oubliez pas de les recycler lorsqu’ils auront trépassé).

Une tendance qui semble donc plus durable pour les artistes, les fans et notre planète. Une nouvelle musique plus écolo et équitable ?!

Crédit photo – Flickr / _FuRFuR_

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