Peepoo, c’est pas qu’une histoire de « Pipicaca »

par Fabien

Le sac Peepoo (Pipicaca en français) c’est l’invention d’un certain Anders Wilhelmson, un entrepreneur suédois qui souhaite commercialiser des sacs plastiques biodégradables … mais plus encore, une sorte de WC écologique à usage unique pour les personnes n’ayant pas le privilège d’en disposer !

Un sujet qui pourrait prêter à sourire, mais pourtant très sérieux ! Selon les Nations Unies, environ 2,6 milliards de personnes (soit environ 40% de la population mondiale) n’ont pas accès à des toilettes … il s’agit donc d’un problème sanitaire de grand ampleur !

Les habitants des bidonvilles (pour ne citer qu’eux) n’ayant pas accès à des toilettes, ou des espaces réservés, font leurs besoins un peu n’importe où (enfin où ils peuvent plus exactement) … et le plus gros problème c’est que ces déjections vont alors contaminer les différentes sources d’eau potable. Ce qui va entrainer des maladies, de la mortalité enfantine … etc

Le sac Peepoo veut donc se positionner comme une alternative hygiénique et respectueuse de l’environnement à cette problématique.

Anders Wilhelmson c’est basé sur ses observations dans les bidonvilles du Kenya. Il a notamment constaté qu’un certain nombre d’habitants utilisés des sacs en plastique pour leurs excréments, et en parallèle il a aussi noté que des espaces ouverts existent pour stocker/enterrer ces déchets …

D’où cette idée du sac Peepoo, un sac biodégradable qui une fois utilisé pourrait être enterré dans un coin où il ne risquerait pas de polluer les sources d’eau potables (et pourrait même devenir de l’engrais => cela fait partie du concept).

Le marché des toilettes à faible coût à donc de beau jour devant lui … reste à trouver des fonds pour financer ce type de projet à grande échelle ! Sachant que des tests concluants ont été mené au Kenya et en Inde, en partenariat avec la World Toilet Organization.

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4 réflexions au sujet de “Peepoo, c’est pas qu’une histoire de « Pipicaca »”

  1. c’est vraiment une idée super, malheureusement j’ai peur qu’elle ne soit pas prise au sérieux, pourtant c’est vraiment d’utilité publique !

  2. Sur le site en anglais peepoople je lis qu’à Haiti les sacs sont vendus avec un système de consigne, ce qui garantit que la plupart des sacs sont récupérés et entreposés de façon rationnelle avant recyclage sous forme d’engrais.

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