2010 année la plus chaude … Réchauffement climatique ?!

par jcn

La neige fait sont apparition sur certaines régions de France et le froid s’installe ! Et pourtant, il faut avoir en tête que l’année 2010 est en bonne voie  pour devenir une des années les plus chaudes, sinon la plus chaude, depuis le début des enregistrements des températures remontant à 1850,

Cette information ressort du dernier rapport émis par Met Office, le service national de météorologie britannique, dont les conclusions sont très claires « Les températures mondiales sont plus élevées que jamais, et la part du réchauffement climatique liée aux activités humaines se renforce par rapport à l’an dernier ».

Ce rapport rejoint les précédentes publications d’autres instituts tels que NASA et NOAA (National Oceanic and Atmosphéric Administration) aux Etats-Unis ou encore le département de recherches climatiques de University of East Anglia en Grande-Bretagne qui tous confirment « Cela dépendra du temps des mois de novembre et de décembre mais en se basant sur les chiffres actuels, l’année 2010 sera l’année la plus chaude voir la seconde après 1998 ».

La NASA estime que dors et déjà les températures à la surface de la terre de janvier à octobre 2010 ont été supérieures à l’année 2005, record précédent selon eux.

Alors espérons que lors de ce nouveau Sommet de Cancun les négociations pour réduire les gaz à effet de serre permettent pour le moins d’aboutir à un accord, même partiel, faute d’un traité international de lutte contre le réchauffement climatique peu probable.

Personne ne souhaite revivre l’échec cinglant du dernier Sommet de Copenhage !

Crédits photo Flickr / ComputerHotline

Noter cet article

14 réflexions au sujet de “2010 année la plus chaude … Réchauffement climatique ?!”

  1. J’espère comme vous qu’un accord sera trouvé. C’est quand même fou que les grands de ce monde n’arrive pas à avancer sur ce sujet pourtant crucial pour l’avenir de l’humanité.

  2. Avant de serrer les fesses, restent à savoir la réalité des modélisations proposées.
    D’après un nouveau modèle fait par Lahouari Bounoua de la Nasa en collaboratin avec la NOAA, le doublement de la quantité de CO2 dans l’atmosphère (jusqu’à 900 ppm) ne provoquerait qu’un réchauffement global de 1.64°C. Comment ont-ils obtenus ce résultat? En introduisant un nouveau paramètre dans les modèles: l’effet du CO2 sur les plantes. Plus le CO2 est disponible en quantité, plus les plantes prospèrent, stockant d’autant plus de carbone. Egalement, plus de plantes avec plus de feuilles augmentent la surface globale de ‘transpiration’ des plantes, ce qui a un effet rafraîchissant.

    Cf http://www.prnewswire.com/news-releases/greener-climate-prediction-shows-plants-slow-warming-111474589.html

    Les décisions internationales pour réduire drastiquement la production de CO2 auront inévitablement un impact économique: des millions de gens vont en souffrir, peut même des millions de gens vont en mourir. Ce ne sont pas des décisions à prendre à la légère, et se baser sur des modèles avec une variation de résultats du simple au triple me semble un sacré coup de poker. L’humanité a déjà connu des périodes plus chaudes (voir les résultats du projet EPICA), elle n’a pas disparu pour autant. Le danger existe-il donc, et le prévenir vaut-il le coup des immenses souffrances que cela va causer?

  3. Faux : l’année la plus chaude fut 1998.
    La TMAG (température moyenne annuelle globale) a augmenté de 0,74°C depuis 1900, de manière non linéaire. En parallèle, le taux de CO2 troposphérique est passé, non linéairement, de 300 ppm en 1900 à 385 ppm de nos jours. Mais il n’y a pas toujours eu covariation entre la TMAG et le taux de CO2, et, curieusement, le climat a connu des périodes plus chaudes avec un modeste taux de CO2 ou des périodes plus froides sans diminution du taux de CO2. Par exemple, l’Optimum Médiéval (environ 900-1300) a été plus chaud que de nos jours (environ +3°C), avec un taux de CO2 de moins de 280 ppm, et le Petit Age Glaciaire (1700-1850) a eu lieu sans diminution du taux de CO2 antérieur. Plus près de nous, autour des années 1942, période relativement plus froide, le taux de CO2 été plus élevé que de nos jours (420 ppm – source : analyse des carottes glaciaires, S. Beck- ). Nous pouvons donc légitimement nous interroger sur la relation de causalité CO2 - TMAG.

    Regardons les évolutions à partir de 1950, début des « Trente Glorieuses ». La période 1950-1979 a été relativement froide, avec un taux de CO2 en croissance linéaire. Puis la période 1980-1998 a vu la TMAG augmenter de 0,35°C en covariation avec l’augmentation du taux de CO2. L’année 1998 a connu un pic de température, à cause d’un courant chaud El Nino particulièrement intense (ce pic n’a plus jamais été atteint depuis). Mais la Nature a plus d’un tour dans son sac, et une contre-réaction forte, le courant froid La Nina a refait baisser la TMAG dès fin 1998- début 1999. Et, depuis 1999, la TMAG est stable, alors que le taux de CO2 continue à augmenter.
    Précisons toutefois deux choses :
    – l’année la plus « chaude » depuis 1850 est sans conteste l’année 1998, avec un évènement El Nino particulièrement intense..
    – l’année 2010 a connu un épisode El Nino, moins intense qu’en 1998, et qui a fait monter la TMAG avec un pic très visible sur la figure 2, mais beaucoup moins haut que celui de 1998. Puis la contre-réaction naturelle La Nina fait à nouveau chuter la TMAG, et donc la moyenne 2010 devrait être à peu près identique à la moyenne 1999-2009, et plus basse que la moyenne 1998.

    Notons également que seule la période 1980-1999 est marquée par une covariation T-CO2, et que, par conséquent, cette coïncidence particulière n’est pas significative à l’échelle du temps climatique.
    Vous voyez donc que tout n’est pas si simple et que la relation causale supposée entre le CO2 et la TMAG, socle des travaux et des conclusions du GIEC/IPCC, est souvent contredite par les données d’observation.

    Quand on parle de température la plus forte enregistrée, cela veut dire que la période considérée débute vers les années 1900, car auparavant le nombre de stations au sol étaient trop peu nombreuses (et, bien sûr, il n’y avait pas de satellites…). Donc, compte tenu de la montée de la TMAG présentée ci-avant, il est normal que la moyenne 2000-2010 soit supérieure à toute moyenne antérieure depuis plus de 110 ans (et même 150 ans, en remontant à la fin du Petit Age Glaciaire), et que toute température de l’année en cours soit supérieure ou égale à celles des années antérieures (hormis 1998, ce que l’on oublie souvent de préciser).

    Mais parler de la température la plus forte enregistrée depuis 150 ans n’est pas vraiment significatif. Le plus important, ce sont les courbes de tendance de la TMAG, qui sont plates depuis 11 ans.

  4. @DrSchizo
    Vous avez raison, d’autant que les modèles numériques actuels du GIEC sont très imparfaits, voire non crédibles. Par exemple, on ne sait pas modéliser l’effet des différents types de nuages, ni les grands courants océaniques, ni les échanges dynamiques d’air et d’énergie. Et le GIEC a basé ses modèles sur un postulat jamais validé (le rôle pivot du CO2 sur T) et sur diverses hypothèses arbitraires, comme les rétroactions positives. Voyez par ailleurs mon commentaire sur les données d’observation.
    Cordialement

  5. Bien difficile d’avoir un avis tranché sur le phénomène, les avis divergent énormément, mais pour la majorité le réchauffement est avéré.
    Alors ne vaut-il pas mieux faire quelque chose (principe de précaution) en pensant aux générations futures ?
    Attention toutefois à ce que « les remèdes ne soient pas pires que les maux ».
    Selon une études des têtes pensantes du Trésor français les impacts sur le PIB et l’emploi de la mise en place du Grenelle seraient négatifs dans 10 ans !

  6. @Fabien
    Ne jouez pas à Madame Soleil en tirant des plans sur la comète. Car il faut attendre le 31 décembre minuit pour sortir la température 2010. Je vous rappelle que, à la suite d’un épisode El Nino moyen, qui a fait grimper la température, la contre-réaction La Nina refait baisser la température depuis septembre environ. Il est probable que cela influencera à la baisse la moyenne 2010, qui, de toute façon, n’est pas très significative à cause d’ El Nino (comme cela fut le cas en 1998). Mais il est probable que la période 1999-2010 reste un palier de température. De toute manière, parler de température la plus élevée depuis x années n’a pas de signification (si ce n’est de soutenir la croyance du RCA…): le plus important, ce sont les courbes de tendance de température. Et cette information, fort dérangeante pour le GIEC, n’est JAMAIS donnée par les médias… Dogme du RCA oblige….

  7. @Fabien
    Oui, mais cela n’est pas une information pertinente. Elle a pour but de masquer le plateau de température depuis 11 ans. C’est cette dernière information qui est pertinente et qui montre que le réchauffement n’est plus d’actulité depuis 1999.

  8. @Fabien
    Les éléments que j’évoque ne sont pas mentionnés dans l’article. Relisez-le avec attention: il a pour objectif de laisser croire que le réchauffement perdure, ce qui est faux….

  9. @jcn
    Le principe de précaution peut amener à dépenser des sommes folles pour traiter un problème inexistant, au détriment des financements des vrais problèmes actuels, nombreux et bien réels. Ce principe de précaution est très dangereux si on l’applique à une situation qui n’est pas maîtrisée, comme les évolutions climatiques.

  10. « un problème inexistant » selon vous !!!
    Le coût final à payer par les générations futures, résultant d’une si dangereuse considération du phénomène de réchauffement que personne ne maîtrise vous inclus il est vrai, pourrait s’avérer bien supérieur aux dépenses d’un plan de principe de précaution.

  11. N’étant pas adepte de « la pensée unique » comme vous semblez l’être nous n’avons pas pris position dans cet article, simplement rapporté l’avis de spécialistes qui méritent notre considération et qui disent la même chose …que vous.
    « Cela dépendra du temps des mois de novembre et de décembre mais en se basant sur les chiffres actuels, l’année 2010 sera l’année la plus chaude voir la seconde après 1998 »

  12. @jcn
    1) Quand vous citez des déclarations de météorologistes/climatologistes, je n’ai rien contre, mais vous devriez analyser leur propos et faire des commentaires pertinents sur ce qu’ils racontent, car, dans le domaine climatique, il est facile de leurrer les gens avec des informations exactes mais en masquant les informations pertinentes. J’appelle cela de la basse propagande.
    2) La « Pensée Unique » est relative aux nombreux adeptes du dogme du RCA (Réchauffement Climatique Anthropique), et non pas à ceux qui se posent des questions et prennent la peine de s’informer sur les publications scientifiques, notamment celles de physiciens / thermodynamiciens. Il suffit de voir ce que racontent les instances internationales, les politiques, les médias, les écolos dogmatiques (que je ne confonds pas avec les écolos modérés, que je respecte, car non pollués par des engagements politiques radicaux) : ils font tous une propagande éhontée en faveur du RCA, truffée de mensonges et de contre-vérités patentes. Si vous voulez faire preuve d’ouverture et d’objectivité, alors citez et commentez d’autres publications et expérimentations, même si elles mettent à mal les travaux du GIEC, et donnez à vos lecteurs les informations objectives sur les données d’observation, même si elle ne sont pas conformes aux projections des modèles numériques du GIEC.
    Ainsi, vous pourriez parler de la théorie de Svensmark, selon laquelle les rayons cosmiques solaires et galactiques favorisent la création des nuages bas (qui refroidissent la troposphère). Cette théorie, déjà testée avec succès en laboratoire, est en cours de test au CERN (projet CLOUD) et les premiers résultats partiels sont positifs. Vous pourriez aussi parler de la publication des physiciens allemands Gerlich et Tscheuschner, qui réfutent le modèle d’effet de serre du GIEC, car il viole la seconde loi de la thermodynamique (sans compter d’autres erreurs graves), ou encore du modèle d’effet de serre saturé du physicien américain Miskolczy. Et pourquoi ne pas parler de l’expérience du physicien Wood (répétée plusieurs centaines de fois par d’autre physiciens), qui explique le fonctionnement de l’effet de serre en milieu confiné, qui n’a pas pour cause la réflexion des rayons infrarouges sur la paroi en verre, comme le prétend le GIEC, mais la convection ?

    Pour conclure, il serait absurde d’appliquer le principe de précaution (qui peut souvent devenir une ineptie amenant à des prises de décision absurdes) dans le cas du climat, compte tenu du fait que les travaux du GIEC sont visiblement orientés exclusivement dans le sens du RCA, alors que leurs hypothèses sont erronées et démenties par des physiciens plus expérimentés que les climatologues du GIEC (peu nombreux au demeurant). Il est beaucoup plus raisonnable et utile de s’occuper des nombreux problèmes actuels (p.ex. l’accès à l’eau potable, la lutte contre la faim) que d’engager des financements sur le long terme pour traiter un problème futur qui n’existe pas.

    Le dogme du RCA a engendré une véritable folie collective qui s’est emparée des instances internationales, du politique, des écolos radicaux et des médias, et c’est très grave pour l’humanité toute entière.

Les commentaires sont fermés.