La FIAC se met au vert au jardin des plantes !

La célèbre Foire Internationale d’Art Contemporain (FIAC) qui s’est tenue ce week end à Paris propose pendant 15 jours un parcours artistique « Hors les murs » au cœur du Jardin des plantes sur les thèmes de la nature, la biodiversité et l’environnement.

La FIAC accueille chaque année au Grand Palais des artistes contemporains parisiens et internationaux. Cette année, pour sa 38e édition, 168 galeries, représentant 21 pays, ont exposé dans les galeries du Grand Palais, qui a ouvert pour l’occasion des galeries non visibles du public.

Depuis six ans, la Foire propose un parcours « Hors les murs » en exposant une sélection d’œuvres dans différents lieux parisiens. Au Jardin des Tuileries, il était possible de s’asseoir sur les Benches for the Tuileries Garden, de Mathieu Mercier, de rêver d’une sieste dans le hamac géant, El Agua de Niebla, de Melik Ohanian ou encore de s’extasier devant La Somme des hypothèses de Vincent Maugier, grande sculpture où des particules de bois rejoignent un noyau pour former une étoile aux multiples branches.

Nouveauté 2011, des œuvres contemporaines investissent le Jardin des plantes, le Museum d’histoire naturelle et les serres. L’exposition a été inaugurée par l’installation de Renaud Auguste-Dormeuil, I Will Keep A Light Burning, où 750 bougies se sont illuminées la nuit du 16 octobre, dessinant les constellations qui seront visibles dans 100 ans. Les œuvres se sont intégrées aux différents décors, comme cette femme extra-terrestre verte, aux courbes gracieuses qui répond au nom de Platée, œuvre de l’artiste Alain Séchas et qui se fondrait presque aux plantes de la Grande serre.

Si vous vous êtes promenés au Jardin des Plantes ce week end, vous n’avez pas pu manquer Moon 2, de Not Vital, une belle lune brillante comme un miroir. Cette sculpture rappelle le rôle fondamental de ce satellite dans l’équilibre de nos écosystèmes.

Les œuvres de l’artiste Mark Dion, visibles dans la Grande Galerie de l’évolution et devant la Grande Serre tropicale font référence à la survie des espèces. The Surgeon (2010) évoque la raréfaction de l’esturgeon et Iceberg & Palm trees (2007) dresse un constat accablant sur la préservation des ours dans le monde. L’ours en peluche est placé dans un seau rempli de goudron. Dressé sur ce support, l’ours est placé comme une icône vouée à disparaître en raison de son utilisation par l’homme.

D’autres œuvres sont à découvrir jusqu’au 6 novembre 2011 et vous surprendront au détour d’une allée, dans le Museum d’histoire naturelle ou sous la Grande Serre !

Plus d’infos – Plan du Jardin des Plantes

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