L’Islande délivre de nouveaux permis pour tuer jusqu’à 426 baleines par an : une décision qui scandalise !

L’Islande vient de choquer le monde entier en autorisant la chasse à la baleine pour les cinq prochaines années. Avec des quotas annuels effarants de , cette décision prise à la hâte par un gouvernement en fin de mandat fait déjà grincer des dents. Entre intérêts économiques et scandale éthique, le pays nordique se retrouve sous le feu des projecteurs.

rorqual commun

Une industrie au mépris de l’éthique

209 rorquals communs et 217 petits rorquals pourront désormais être abattus chaque année entre juin et septembre. Une nouvelle qui a de quoi faire bondir, d’autant que le rorqual commun est une espèce vulnérable selon l’UICN. Les autorités islandaises se justifient en invoquant un « usage durable », mais peut-on encore croire à de tels discours quand les harpons explosifs utilisés provoquent des agonies interminables pour ces animaux majestueux ?

Rappelons qu’en 2023, une enquête menée par les propres services vétérinaires islandais avait dénoncé ces pratiques comme incompatibles avec les lois sur le bien-être animal. Malgré cela, les pressions des puissants lobbys pro-chasse ont visiblement eu gain de cause.

Un timing qui interpelle

Pourquoi maintenant ? C’est la question que tout le monde se pose. Cette décision survient à un moment clé : la fin du mandat du gouvernement conservateur, remplacé récemment par une coalition plus progressiste. Certains n’hésitent pas à parler de coup bas en faveur des industriels, notamment Hvalur hf, principal acteur de la chasse aux rorquals. Une manière pour les derniers décideurs en place de préserver leurs intérêts économiques, quitte à sacrifier l’image du pays.

Sharon Livermore, directrice des programmes marins de l’International Fund for Animal Welfare, résume bien la situation : « L’Islande vient d’émettre une licence pour tuer. C’est un désastre pour les baleines et pour la conservation. »

Le poids du passé face aux enjeux modernes

Aux côtés du Japon et de la Norvège, l’Islande reste l’un des trois derniers pays à défier le moratoire de 1986 sur la chasse commerciale. Pourtant, il y a quelques années, tout portait à croire que Reykjavik allait abandonner cette pratique controversée. Mais les traditions culturelles et les enjeux économiques semblent peser plus lourd que les appels à la raison.

Le tourisme, pourtant l’un des moteurs économiques du pays, pourrait également en pâtir. Comment concilier l’attraction des visiteurs pour l’observation des baleines avec leur mise à mort brutale ? Un paradoxe qui pourrait bien ternir la réputation d’un pays souvent perçu comme un modèle de respect de la nature.

L’avenir des cétacés compromis

L’Islande a pris un virage risqué, au mépris de la biodiversité et de l’éthique. Alors que les regards du monde entier se tournent vers Reykjavik, cette décision rappelle que les luttes pour la conservation ne sont jamais gagnées d’avance.

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