Alors que le Sommet de Cancun se profile à l’horizon, un sondage IFOP « Les Français et le climato scepticisme », paru dans Le Monde du 18 octobre, nous indique (confirme) des choses intéressantes.
Globalement il ressort qu’environ 75% des français se sentent très concernés par le réchauffement de la planète, qui est « le risque environnemental et sanitaire le plus préoccupant », même si ils l’étaient davantage 2 ans plus tôt, mais nettement moins 8 ans auparavant.
Ces français concernés adhèrent à l’idée que l’augmentation des températures, qui se fait déjà sentir, est due avant tout « aux effets de l’activité humaine ».
Le réchauffement climatique arrive en quatrième position, parmi les grands enjeux internationaux les concernant, après la crise économique actuelle, la montée du terrorisme et l’épuisement des ressources naturelles.
Il reste quand même près de 25% de climato sceptiques !
C’est-à-dire de personnes qui remettent en cause l’idée même selon laquelle un phénomène de réchauffement climatique serait en cours, lié aux activités humaines, et notamment aux émissions de CO2.
A noter que les thèses climato sceptiques semblent nettement plus répandues aux Etats-Unis qu’en France (50 % seulement d’américains très concernés).
La prise de conscience du réchauffement climatique est également très différente selon la tranche d’âges avec trois quart de personnes concernées chez les moins de 35 ans, contre 50 % chez les 65 ans et plus.
Comment expliquer ce décalage entre générations ?
Plusieurs idées sont avancées à savoir, les représentants de l’ancienne génération ont grandi durant « les années fastes » et seraient plus attachés à la société de consommation, plus imprégnés à l’idée que l’homme à capacité à maîtriser la nature, et moins enclin à se sentir « coupables » ce qui n’est pas le moindre des paradoxes…
Enfin il ne faut pas négliger l’impact d’importants lobbies et groupes énergétiques (principalement aux Etats-Unis) engagés dans une campagne visant à remettre en cause le thème du réchauffement climatique.
Tu m’étonnes, John, les anciens en ont plus que pour quelques années et ne verront pas les désastres grandissants. Tandis que nous, on est là encore pour au moins 70 ans, le monde aura drôlement changé ! ! !
Je crois que c’est un phénomène normal puisqu’il en va effectivement plus de l’intérêt des générations futures, ou en devenir.
Je vois d’ailleurs un parallèle possible avec ce qu’on appel la génération Y : elle est née avec l’informatique et grandit avec le web comme terreau.
Quand j’étais petit on ne nous parlait pas autant d’écologie, aujourd’hui on en mange à toutes les sauces… j’espère juste qu’on en sera pas écœurés !!